Vous souhaitez partager les archives de vos ancêtres lors de la première guerre ?

Contactez-moi

Merci

Vous recherchez un lieu, une carte, le parcours succinct d’un régiment, des photos

NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

samedi 26 décembre 2009

Jodoigne

a
Gravure sur bois de Gasperini

Source : La guerre racontée par les Généraux
a

le palais du Kaiser ressuscité

Au centre de Berlin, la reconstruction du château de Guillaume II va parfaire la réunification de la capitale et lui rendre sa cohérence architecturale. Pour éviter toute glorification du passé prussien, un musée des arts premiers y sera installé. C'est un signe du dynamisme culturel d'une Allemagne qui aspire à un rayonnement universel.

La suite sur le Figaro
a

11 novembre 1918 (86)

a
61e R.I.T.

2e Bataillon
11 Novembre 1918 – M le Lieutt Millièras remplira les fonctions d’Officier des détails en remplacement du Lieutt Casabianca remis à la disposition du réseau Etat (parti le 1/11/18)

3e bataillon (détaché)
11 Nov – E.M. du Baton quitte Noyon pour Chauny

62e R.I.T.

3e Bataillon
11 Novembre 1918 – Sans changement

63e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916

64e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 15 août 1918

1er Bataillon de pionniers
11 Novembre 1918 – Le Chef de Baton Boittelle partant en permission exceptionnelle, le Capitaine Duché de Bricourt prend le commandement du Baton à la date du 11.
Le 1er Baton en entier quitte Charmes (Aisne) à 8 h 15 et vient cantonner à Baboeuf (Oise) ou il arrive à 16 h 30.

4e Bataillon de pionniers
11 Novembre 1918 – L’E.M. du Baton, les 17e et 18e Cies quittent St-Michel pour aller cantonner au groupe de maisons situés à 3 km à l’est de St-Michel, dénommé « Forge de Sailly ». Travaux : Entretien de la route de la Ferme Sailly à Cendron.
La 16e Cie : sans changement
ARMISTICE.-(Copie du message téléphoné) 11 Nov 13 h 30 Etat-major 8e C.A. à Etat-majorPriou G.Q.G. téléphone sous le n° 15367 « Armistice signé ce matin à cinq heures, hostilités cessent à 11 heures. On pavoisera dans toute la zone des Armées. »

65e R.I.T.
J.M.O. manquant


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
a

vendredi 25 décembre 2009

a
Joyeux Noël






















a

La Tête des Faux

a

Il y a 95 ans hier soir que la Tête des Faux subissait la contre-attaque allemande.
Voici un résumé de la prise de cette position le 2 décembre 1914 et de l’attaque du 24 décembre 1914


28 BCA
2 décembre 1914, la prise de la Tête des Faux

Le 27 novembre au soir, les 1ere et 5e compagnies ainsi que la section de mitrailleuses sont détachées du bataillon et forment avec trois compagnies du 30e bataillon de chasseurs, un détachement qui, sous les ordres du capitaine REGNAULT, de la 1ere compagnie du 28e doit attaquer la ‘Tête des Faux’.

Ce piton formé, d’éboulis de rochers, boisé de petits sapins épais et rabougris, de genévriers et de hautes fougères, constituait un merveilleux observatoire, au centre d’un immense cirque formé, du nord au sud par le Bressoir, le col des Bagenelles, le Rossberg, le col du Bonhomme, le col du Louschpach et le calvaire du Lac Blanc.

Le 2 décembre, à 2 heures du matin, le détachement quitte la vallée de la Meurthe, et, au milieu d’un brouillard glacial, il gravit, par des sentiers rocailleux, les pentes des Hautes Chaumes. Au lever du jour, un court répit est accordé pour casser la croûte, aux environs de la ferme de Reichberg, puis les colonnes s’enfoncent dans les épaisses forets et arrive au pied de la Tête des Faux. A 11 heures, quelques coups de canon balaient le sommet du piton et le détachement REIGNAULT, cheminant sous les bois, escaladant les pentes presque inaccessibles, arrive devant les défenses ennemies. Pour parvenir jusqu’au sommet, il a fallu mettre souvent le fusil en bandoulière et s’aider des pieds et des mains pour s’agripper aux énormes éboulis, obstacles presque infranchissables. D’épais réseaux d’arbre en arbre, forment avec les branches des sapins, un fouillis inextricable au milieu duquel on se fait jour à la cisaille et à la serpe. Mais ces obstacles n’arretent pas l’élan des chasseurs et le sommet de la Tête des Faux est atteint au prix de fatigues inouies. Un feu nourri et meurtrier accueille l’apparition des bérets bleus sur la crête. Embusqué derrière de gros rochers, l’ennemi guette et tire à coup sur. Le capitaine D’ESCODECA qui, pour l’attaque, remplaçait le capitaine REGNAULT à la tête de la 1ere compagnie, est blessé à bout portant d’une balle à l’épaule. Le lieutenant de POUYDRAGUIN commandant la 5e compagnie, est lui aussi grièvement touché. L’adjudant DESTRIBATS est tué d’une balle en plein front, alors que, sous une fusillade nourrie et à moins de 100 mètres de l’ennemi, il mettait ses mitrailleuses en batterie. Malgré les pertes sévères, les chasseurs avancent toujours, se faufilant derrière les rochers, progressant en rampant dans les futaies La Tête des Faux est enlevée d’un seul élan. L’ennemi se retire dans des tranchées préparées à l’avance, à quelques mètres de celles que le détachement REGNAULT vient de lui enlever. Fidèle à sa tactique, l’Allemand contre-attaque pendant toute la nuit, et, au matin, les munitions manquent au moment, où, dans un élan désespéré, l’ennemi sort une fois encore de ses tranchées. On défait rapidement des bandes de mitrailleuses, on ramasse les cartouches des morts et les chasseurs, craignant de ne plus avoir de cartouches, ménagent à contre-cœur leurs munitions. L’ennemi lourdement éprouvé, regagne ses tranchées en rampant, et, pour venger cet échec, l’artillerie allemande arrose sans répit, avec des obus de gros calibre, les tranchées que le détachement REGNAULT lui a enlevées.

A la suite de ce combat, la citation suivante à l’ordre du C.A. vient récompenser la bravoure des 1ère, 5e compagnies et de la S.M. du 28e :

"Le 2 décembre, sous le commandent du capitaine REGNAULT, ont chassé l’ennemi à la baïonnette de la Tête des Faux, après avoir escalé sous le feu, des éboulis d’énormes rochers, et se sont ensuite maintenus sur ce sommet, malgré toutes les contre-attaques."



30 BCA
2 décembre 1914, la prise de le Tête des Faux
24 décembre, l’attaque allemande

La Tête du Violu prise, il reste encore à l'ennemi la Tête des Faux, observatoire précieux pour lui, fort gênant pour nous.
A 3 ou 4 kilomètres de nos lignes, ses 1 219 mètres dominent et voient toute la crête frontière, toutes les hautes vallées de la région, les chemins et les routes qui sont la vie de notre front, tous les trains qui arrivent à Fraize.
Des éboulis d'énormes blocs de granit, d'épais fourrés de pins rabougris que le poids des neiges couche et emmène chaque hiver en enchevêtrements inextricables lui font une ceinture qui semble défier tous les assauts.
Le mois de novembre est très mauvais ; la pluie glacée, les tourmentes de neige rendent la vie très dure dans les noirs bois de sapins où gîtent les Chasseurs. De nombreuses mais discrètes reconnaissances sont faites vers le piton convoité ; il faut étudier son chemin sans mettre l'ennemi en défiance.
Le 2 décembre, à 2 heures, un détachement formé de deux compagnie du 28ème, des compagnies MARION (1ère), MANICACCI, TOUCHON, quitte le RUDLIN, chemine sous bois, arrive à 11 heures au pied de la Tête des Faux sans avoir donné l'éveil.
Notre artillerie, bien peu nombreuse, s'efforce d'arroser efficacement le sommet ; la compagnie TOUCHON en avant et à droite marche droit sur le point culminant, court à travers les fourrés, escalade les gigantesques éboulis ; arrêtée aux fils de fer, ses clairons sonnent la charge.
Le capitaine TOUCHON, blessé dans le réseau d'une balle à la cuisse, ne tombe pas ; les chasseurs MAZET et LECOMTE sont tués en coupant les fils de fer à coups de hache ; on passe.
Le caporal MOISSONIER tue deux Allemands à coups de baïonnette.
Le sommet est enlevé ; l'ennemi se retire dans ses tranchées de la contre-pente où ses renforts accourus nous arrêtent. Toute la soirée, toute la nuit, les contre-attaques se succèdent ; le Chasseur VINCENT, excellent tireur d'un grand sang-froid, fait merveille ; un dernier effort tenté à l'aube n'a pas plus de succès ; le tapis de cadavres qu'éclairent les premières lueurs du jour montre quel prix l'ennemi attachait à son observatoire.
Puis, c'est le bombardement continu, les mines et les tuyaux de poêle les rafales de mitrailleuses, la fusillade incessante et impitoyable, à 40 mètres, où chaque balle tue ; le vent, le froid, la neige épaisse qui tombe en tourmentes aveuglantes, les pieds gelés.
Impossible de creuser des tranchées dans le roc et la terre glacée, impossible de poser des réseaux. On se tapit dans la neige le jour, et la nuit on se fait un toit de branchages, on pose devant soi quelques caisses pleines de terre, les "boucliers Azibert" ; on jette quelques "araignées" que la fusillade hache, que la prochaine neige couvrira.
Aux engins de mort perfectionnés de l'ennemi nous ripostons de toute la force de nos pauvres moyens : vieux obus de 90, bombes qui datent de Louis-Philippe, pétards faits d'un paquet de cheddite ficelé à une branche de sapin.
Fiers, les Chasseurs tiennent ferme sur le rude piton ; aux plus vaillants le poste le plus périlleux ; le soleil luit, leur montre le but, la plaine d'Alsace où leurs frères les attendent, le Rhin qui scintille et qu'on atteindra.


A partir du 20 décembre, de sourds coups de mine sont entendus jour et nuit, de nouveaux préparatifs surgissent, les approches de l'ennemi apparaissent à 20 mètres du centre de la compagnie TOUCHON où les maigres fils de fer sont détruits sans cesse par les bombes et les grenades.
Notre ligne va-t-elle sauter ? Un peu à contre-pente, on noie de fils de fer invisibles à l'ennemi l'arrière de l'espace menacé, on aligne quelques boucliers Azibert autour de cette zone condamnée.
Le 24 décembre, les compagnies PIOT et TOUCHON sont en ligne, la compagnie TOUCHON au point le plus délicat ; un dur bombardement pendant la matinée, les 210 de la Poutroye et les grosses mines de Grimaude ont donné ferme ; l'après-midi est calme, la nuit commence remarquablement tranquille.
Soudain, à minuit, des hurlements et la fusillade assourdissante. Les Allemands ont surgi en masses serrées. Ils entrent dans la section BONREPAUX au centre de la compagnie TOUCHON, sur les 50 mètres où le fil de fer manque ; partout ailleurs, pas un ne passera, et leurs cadavres s'entasseront si nombreux et si proches que par endroits ils empêcheront le tir par les créneaux.
Dans la partie envahie c'est un corps à corps très meurtrier où presque tous les nôtres submergés succombent après une lutte héroïque ; on trouvera de nos morts serrant encore une pioche enfoncée dans une poitrine allemande ; la masse grossit s'entre-tue avec ses grenades, mais avance.
La section de réserve de la compagnie TOUCHON accourt avec le capitaine garnit les boucliers Azibert de la deuxième ligne ; la section de réserve de la compagnie PIOT bouche le trou à gauche entre la partie qui a tenu et la deuxième ligne. Le caporal BESSE tombe mortellement blessé et crie : "En avant quand même !" Les feux croisés de ces deux sections font des ravages chez les assaillants empêtrés dans les fils de fer.
Les nôtres maintiennent une fusillade enragée. Le lieutenant d’artillerie CHABERT a voulu passer la nuit de Noël à son observatoire près du Sphinx ; il prend la direction du ravitaillement en cartouches ; ses ravitailleurs seront aussi héroïques que les combattants.
Le chasseur PELLET offre des cartouches à deux Allemands s'aperçoit de son erreur, les tue.
Le Chasseur COUP-LA-FRONDE, un bras brisé, fait vingt-deux fois le trajet du dépôt de munitions à la ligne de feu, et il est beaucoup plus périlleux d'entrer dans la tranchée et d'en sortir que d'y rester.
Mais les Allemands se renforcent sans cesse, les nôtres diminuent ; il ne reste bientôt plus à la section de réserve de la 6ème que les sergents LARGERON et PAUCHON, le caporal CRAMPE et huit Chasseurs, qui répondent aux cris allemands : "On ne passe pas ! Vive la France" et chantent la Marseillaise en continuant leur feu.
L'attaque est par bonheur bien contenue partout ailleurs, où les fils de fer sont suffisants.
Le Lieutenant PIOT accourt sous les balles pour dire : "Chez moi, ça va, la ligne tient, mais nous en tuons, nous en tuons !"
L'adjudant COLONNA répond invariablement à toutes les demandes de renseignements : "Nous tiendrons !"
Le Lieutenant BERGE parcourt sans cesse sa ligne avec son calme prodigieux, sa seule présence est une assurance que tout ira bien.
Le Chasseur VILLARD prend le commandement d'une demi-section dont le Sergent et les deux caporaux sont tombés.
Les caporaux GADANT et GAVEYRON montrent un splendide courage.
Le Chasseur MONNET tient toute la nuit isolé avec trois camarades.
Le Chasseur MOURGUE, grièvement blessé au bras gauche, tire quand même toute la nuit.
Arrive enfin une section de la 1ère compagnie, accourue de La Verse ; c'est la seule réserve du lieutenant MARION, pris à partie aussi, il n'a pas craint de s'en défaire.
Deux assauts encore, brisés aussi ; au dernier, les Allemands ont trouvé une brèche, en avant et à droite de la deuxième ligne ; ils glissent derrière la section LESPECT, l'entourent ; les Chasseurs tirent les uns en avant, les autres en arrière, tiennent.
La section BOYER de la 2ème, venue de la ferme Mathieu, arrive à point pour dégager la section LESPECT.
Enfin, un dernier assaut avec fifres, tambours, hurlements de : unser Kaiser (notre Kaiser), Kaisers befehl (ordre du Kaiser), rafales de mitrailleuses dont on voit la flamme à quelques mètres. L'acharnement de l'ennemi ne sert qu'à augmenter ses pertes.
Il est 4 heures, l'Allemand n'attaque plus ; dans le bout de tranchée qu'il a pris, il s'installe, entasse des boucliers en fer, des sacs à terre, une mitrailleuse.
Courte et pénible installation, sous notre fusillade sans répit. Au petit jour le caporal CRAMPE bondit avec quelques Chasseurs et reprend toute la tranchée perdue. Il y retrouve encore vivants quelques-uns de nos blessés ensevelis sous des piles de cadavres.

Le commandant interroge les prisonniers ; ce sont des chasseurs mecklembourgeois du 14ème bataillon ; des cocardes multicolores ornent leurs shakos de cuir ou de feutre. Ils portent tous au porte-épée une dragonne verte.
Le capitaine fait réunir ces dragonnes et tout à l'heure le tailleur de la compagnie y coupera des galons pour les caporaux ; ce sont les premiers galons verts des chasseurs, ils remplaceront pour un temps les trop visibles galons jonquille.
Un officier ennemi déclare que les siens ont éprouvé des pertes terribles ; il les estime à 500 hommes mis hors de combat.
Quatre compagnies de chasseurs, deux compagnies bavaroises de pionniers ont mené l'attaque. Le dernier assaut fut fourni par la compagnie cycliste ; son recrutement était de choix, son équipement splendide. Les vainqueurs se montrent en riant les pompes de bicyclette et se partagent les étuis de cartes, tout flambants neufs !
Les prisonniers sont groupés devant le poste du capitaine ; lorsque passe un Chasseur, un simple petit Chasseur de 2ème classe, tous, ostensiblement "rectifient la position" ; un feldwebel, interrogé, se fige dans un "garde à vous" impeccable, montre du menton un de ses gardiens et dit simplement :
"Die besten Truppen in der Welt (les meilleurs troupes du monde)."
Ultimes paroles d'admiration, et d'orgueil aussi de l'ennemi vaincu".

Une citation entre toutes, celle du clairon MAILLER, tombé la cuisse brisée, exprime l'exaltation héroïque des Chasseurs dans cette nuit de Noël.


Photos et cartes Collection personnelle
a

11 novembre 1918 (85)

a
56e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 22 mars 1918

57e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 25 septembre 1917

58e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916

59e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 30 octobre 1917

60e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916

2e Bataillon de pionniers
11 Novembre 1918 – ARMISTICE


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
a

jeudi 24 décembre 2009

Mémoires d’un observateur-pilote

a
Livre édité à compte d'auteur
28 € franco.




Gérard HEILIGENSTEIN
12, villa Poirier
75015 Paris
a

Le « front calme » du Hartmannswillerkopf

a
Spécialiste du Vieil Armand, Philippe Koch démontre que ce secteur dit « calme » après les combats de 1915 ne l’était pas vraiment.

La suite sur l’Alsace
http://www.lalsace.fr/fr/region/mulhousepratique/article/2501956,1252/Le-front-calme-du-Hartmannswillerkopf.html
a

11 novembre 1918 (84)

a
51e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916

52e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916

53e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 5 mars 1918

54e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 4 août 1918

1er Bataillon de pionniers
11 Novembre 1918 – Le Lt Etienne et une section de la 2e Cie qui était à Marle ainsi que la section de la même Cie restée à Besny viennent cantonner à Harry

2e Bataillon de pionniers
11 Novembre 1918 – Effectifs :
Officiers = 11
Troupe = 639
Chevaux = 29
Sans changement

55e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 12 mars 1918


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
a

mercredi 23 décembre 2009

Sainte-Menehould

a
Tarnowski de (sculpteur)
Réveillon (fondeur)


Le groupe représente un poilu regardant au loin les monts d' Argonne, appuyé sur son fusil, avec à ses pieds, un compagnon inattendu : un chien, oreilles dressées, vigilant. Sur le socle en pierre, les armoiries de la ville, en bronze, ont été apposées. Situé sur la place de la mairie


a

mardi 22 décembre 2009

Les conclusions des journées des 21 et 22 décembre 1915 à l’Hartmannswillerkopf

a
En résumé, les caractéristiques des combats du 22, qui devaient malheureusement aboutir à la
disparition du 152e, sont les suivantes :
Extension extrême du front à tenir et à organiser.
Insuffisance de réserves à proximité immédiate.

La réserve du Régiment, étant donnée la mission imposée, se trouvait réduite à une seule compagnie, qui dut être engagée dès le début de la journée pour parer à la contre-attaque signalée vers le 2e Bataillon. Nature de la position occupée, le terrain depuis le sommet de l’Hartmannswillerkopf jusqu’aux tranchées crées étant un escarpement absolument en vue des nombreuses batteries de l’adversaire, rendant tout enseignement de troupes, quelques fois même d’isolés.

Impossibilité pour notre artillerie d’agir efficacement, en avant de notre ligne nouvelle dans l’intervalle entre les deux éperons de l’Hartmannswillerkopf ; impossibilité d’ailleurs pour l’infanterie de renseigner l’artillerie par fanion ou autres signaux sur la presque totalité du front.

Difficulté extrême des liaisons et du Commandement. Communications téléphoniques pour ainsi dire inexistantes, malgré le dévouement des téléphonistes qui cherchèrent à les rétablir sous le feu, constamment. Sur un effectif de (rien de noté) téléphonistes (rien de noté) furent mis hors de combat.

Brouillard intense, rendant, avec la nature escarpée et bossuée du terrain, la communication par la vue impossible.

Fatigue extrême de la troupe d’attaque, qui après cinq heures de stationnement, pendant le bombardement préliminaire, sous des tranchées à peine couvertes,, par le vent et le froid, avait fourni, le 21, un effort magnifique, éprouvé des pertes sérieuses, travaillé toute la nuit en luttant au fusil, à la grenade, et à la baïonnette.

Action formidable de l’artillerie adverse qui opéra des barrages constants derrière les troupes du 152e, cherchant manifestement à créer le long de la crête une muraille infranchissable en vue de s’opposer au renforcement ou à la retraite, et d’interdire les liaisons


Le 152e avait donné le 21 Décembre, un exemple magnifique d’élan et d’énergie. Il s’était montré digne de son passé et de sa réputation. L’évènement déplorable le lendemain dont il devait être la victime, ne peut entacher en rien son honneur militaire.

Il avait prouvé la veille, une fois de plus, son mépris du danger, son esprit d’offensive, et rempli une mission de confiance, et remporté in succès considérable, malgré les conditions les plus difficiles. Il avait fait à l’ennemi 700 prisonniers.

Après un tel précédent, s’ajoutant à tant d’autres, on n'a pas le droit de supposer qu’aucune de ses unités ait pu se conduire le lendemain de façon moins honorable. La perte est cruelle, mais l’honneur est sauf.

-o-o-o-o-

Pertes

Officiers
Tués 11
Blessés 14
Disparus 23
Troupes
Tués 70
Blessés 527
Disparus 1353


Photo : Collection personnelle

11 novembre 1918 (83)

a
46e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916

2e bataillon d'étapes
11 Novembre – Départ des hommes classes 1892 (régions envahies) et pères 4 enfants et assimilés sur 5e génie Versailles. E.M. du Bataillon 7e et 8e Cies quittent Montargis pour Vitry-le-François et vont stationner à Reims la Brûlée à 7 k de Vitry.

5e bataillon
Du 11 novembre au 17 décembre 1918, il n’y a rien de noté

47e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 7 mars 1918

48e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 5 mars 1918

49e R.I.T.
Du 7 octobre au 13 novembre 1918, il n’y a rien de noté

50e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 22 juin 1917


orthographe des JMO respectéeSource pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
a

Vaux

a

Le fossé du fort de Vaux
a

22 décembre 1915 à l’Hartmannswillerkopf

a

La journée du 22 Décembre devait constituer pour le 152e un terrible lendemain. Le Régiment entièrement déployé sur un terrain escarpé, en pleine vue de l’artillerie allemande, sans appuie de notre artillerie dans la partie comprise entre les deux éperons de l’Hartmannswillerkopf, devait livrer toute la matinée, avec ses seules forces déjà réduites par les affaires de la veille et de la nuit des combats très violents, et, à la suite de circonstances encore impossibles à définir, se trouver dans l’impossibilité de rallier nos lignes. Les 3 Btns dans la nuit du 21 au 22, épuisés par le travail d’organisation de la position conquise, livraient le 22 au matin une lutte acharnée sur les pentes escarpées de l’Hartmannswillerkopf, mais non soutenus, soumis à des tirs d’artillerie formidable ; coupés sans doute en un certain nombre de points, isolés des troupes en arrière, ne devaient plus repasser la Crête de l’Hartmannswillerkopf.

Aux termes de l’ordre de la 66e Don, le 5e Btn de chasseurs et le 152e qui avait atteint le 21 l’objectif assigné, devaient s’établir sur la position conquise, sous la protection d’éléments avancés poussés au contact.

Les renseignements reçus sur l’action des différents Btns, les rapports fournis par quelques officiers ou isolés qui réussirent à rentrer, ne permettent pas de se faire une idée complète de ce qui se passa le 22 Décembre sur les pentes de l’Hartmannswillerkopf.

Le 22 vers 7 h 15, le Lt Colonel Cdt le Régiment apprenait par un homme du 2e Btn, envoyé par le Commandant Mas, à la recherche de ses deux sections de réserve, qu’une contre-attaque venait de se produire sur le front du 2e Btn.
D’autre part, un Lieutenant de ce Btn, blessé dès le matin du 22, faisait connaître au Chef de Corps qu’il lui paraissait nécessaire de renforcer le Commandant Mas, enfin le Capitaine de la Cie de gauche du 3e Btn rendait compte que sa liaison n’existait plus à gauche et qu’il était urgent d’envoyer dans cette direction une Cie constituée.
Sur la Cie de réserve du Régiment, il ne restait disponible à ce moment que 2 sections. Dans le courant de la nuit, une section avait du être mise déjà à la disposition du 2e Bataillon, sur la demande expresse du Commandant Mas, pour renforcer ses travailleurs, en vue du maintien de sa communication.
Une autre section avait été employée provisoirement, sur la demande du Commandant du 3e Btn, au transport des matériaux et munitions destinés au 3e Btn. Il avait été formellement spécifié que cette section serait rentrée à sa Cie le 22 à 6 heures.
Le Chef de Corps décide en conséquence de mettre à la disposition du Commandant Mas toutes les unités restant disponibles de la 10e Cie.
En fait cette Cie toute entière se trouva placée sous les ordres de cet Officier supérieur.

Le Lieutenant Colonel du 152e rendait compte à 7 h 45 au Colonel Cdt la 81e Brigade, de la situation sur l’éperon Nord, des dispositions qu’avait prises, et lui faisait connaître qu’il n’avait plus aucune réserve. A 8 heures, le Colonel Cdt la 81e Brigade informait le Colonel du 152e qu’il donnait l’ordre de faire monter deux Cies du 6e Bataillon, réserve de Brigade, vers le sommet de l’Hartmannswillerkopf à la disposition du 152e. Il prescrivait en même temps au Chef de Corps de demander à l’artillerie des tirs de barrage. Cette demande était faite d’ailleurs depuis la veille au soir, et par l’intermédiaire de l’Officier d’artillerie adjoint au commandant de l’attaque, auquel tous renseignements nécessaires avaient été fournis sur le front approximativement occupé.

Les deux compagnies de réserve mises à la disposition du 152e étaient au camp Burluraux leur trajet jusqu’au sommet devait être assez long en raison de l’encombrement du boyau unique dont elles disposaient, et du bombardement intense qui s’abattit toute la matinée sur l’Hartmannswillerkopf. Elles ne devaient arriver dans les environs du sommet qu’entre dix et onze heures, et encore que par paquets successifs, ce qui compliqua leur entrée en action, et ce qui, en fait, les empêcha de s’engager au-delà de nos anciennes tranchées de première ligne.
En même temps qu’il envoyait au Commandant Mas sa compagnie de réserve, le Lieutenant Colonel du 152e informait les Commandants des 1er et 3e Bataillons de la contre-attaque qui se produisait à gauche, et prescrivait au 3e Bataillon d’appuyer si possible le 2e Bataillon en orientant vers le Nord un détachement chargé de prendre en flanc la contre-attaque, si elle arrivait à progresser.

Par un compte-rendu de 9 heures 30, le Commandant du 3e Bataillon faisait connaître au Chef de Corps que ce mouvement vers le Nord n’était pas possible en raison dans cette direction, d’un barrage de mitrailleurs allemands ; que d’ailleurs les Compagnies éprouvées comme elles l’avaient été la veille et la nuit, ne pouvaient guère effectuer sans danger un mouvement de quelque envergure.
Le Commandant du 3e Bataillon, à ce moment, 9 heures 30, signalait que son front était intact. Le 1er Bataillon n’envoyait aucun renseignement.
Les agents de liaison à lui adressés ne reparaissaient pas.

En somme, pendant toute la matinée, le Chef de Corps eut l’impression qu’il se produisait sur sa gauche une contre-attaque locale, à laquelle le 2e Bataillon, appuyé successivement par la Cie de réserve du Régiment, puis lorsqu’elles arrivaient, par les deux Compagnies de réserve de Brigade annoncées, pourraient sans doute parer, quitte à se résoudre à un mouvement de repli.

Quant au 3e et 1er Bataillon, vu le renseignement du 3e Bataillon daté de 9 h 30, et étant donné d’autre part, la confiance qu’il avait dans le 1er Bataillon et de son Chef (Cdt Guey), le Chef de Corps pensait que la situation dans l’entrecuisse et la cuisse droite, restait stationnaire.

La fusillade entendue jusqu’à ce moment dans le brouillard épais qui interceptait la vue, n’avait d’ailleurs rien d’anormale.
L’artillerie allemande effectuait d’ailleurs, pendant toute la matinée le tir de barrage intense commencé à la nuit, et qui avait manifestement pour but d’isoler la ligne française avancée, sur les pentes escarpées de l’Hartmannswillerkopf. Ce tir de barrage rendit en permanence les liaisons excessivement difficiles, et à certains moments tout à fait impossible ; il ne put être question dans la matinée du 22 d’utiliser le téléphone, déjà réparé à plusieurs reprises dans la nuit, et devenu dans la matinée absolument inutilisable.
Les 2 Compagnies du 23e étaient impatiemment attendues ; elles se trouvaient égayées et morcelées dans une marche pénible dans les boyaux, la Compagnie de tête arrivait par pelotons. C’est vers onze heures seulement (l’heure exacte n’a pas été notée – l’Officier adjoint au Chef de Corps venait d’être blessé) que la fraction de tête de la première Compagnie arriva vers le poste Moyret. Le Chef de Corps voulut à ce moment, porter lui-même les deux Compagnie du 23e vers le 2e Bataillon, où la situation lui semblait toujours la plus critique – il arriva avec le Commandant de la Compagnie et la section de tête à la tranchée de première ligne ; un brouillard intense régnait et à ce moment le barrage d’artillerie sur le sommet était particulièrement violent.
Le Chef de Corps orienta le Commandant de la Compagnie, lui prescrivit d’envoyer des patrouilles sur le front Nord, de prendre aussi le contact du Commandant du 2e Bataillon, pensant qu’il reconstituerait sa Compagnie, et de se mettre aux ordres de cet officier supérieur. Le Chef de Corps redescendit prendre la 2e Cie du 23e, qui arrivait par sections successives, et conduisit la section de tête avec le Commandant de la Compagnie, à l’ouest de la Cie déjà placée, lui donna les ordres analogues à ceux donnés à la Compagnie voisine.

Mais même avant que les deux compagnies aient eu le temps de se réunir, et au moment ou le Chef de corps revenait à son poste de Commandement, des isolés allemands étaient signalés débouchant sur tout le front, et pénétrant dans nos tranchées, sur la partie sud de l’Hartmannswillerkopf.
Tous les divers détachements qui se trouvaient à proximité des Postes de Commandement de la Brigade et du Régiment, alors dans le camp, furent rapidement réunis, le Commandement, agents de liaison, travailleurs, cyclistes, téléphonistes, etc… détachement du 68e Chasseurs, formés face à l’Est, en une ligne de tirailleurs qui, sans grande peine, déblaya le Camp et rejeta dans les anciennes tranchées allemandes les patrouilleurs qui venaient d’apparaître. Les tranchées allemandes se trouvèrent ainsi réoccupées vis à vis des notres qui, à partir de ce moment, restèrent solidement tenues par les deux Compagnies du 23e, et à leur droite par les divers détachements d’isolés constitués dans le Camp.

Les renseignements adressés sur les opérations du 22, soit par les Chefs de Bataillon, soit par les quelques Officiers ou isolés qui firent des comptes rendus à leur retour (ci-joints) ne donnent aucune idée exacte de ce qui se passa sur les pentes de l’Hartmannswillerkopf. Ce furent sans doute de nombreux combats de détail, ou les unités furent isolées ou débordées.
Il est plus que probable que dans le terrain chaotique ils n’avaient pas eu le temps d’organiser sérieusement. Les Chefs de Bataillon, et les Cdts de Cie eux-mêmes connurent vaguement ce qui se passait, et que leurs liaisons furent supprimées, dès que l’une ou l’autre de leurs factions se trouva débordée.

A suivre


Photo : Collection personnelle
a

11 novembre 1918 (82)

a
41e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 5 mars 1918

42e R.I.T.
Il n'existe pas de journal

43e R.I.T.
11 Novembre – En exécution de l’% de la II Armée, transmis par message téléphoné par la 174e B.I.T. , le 10-11-18, l’E.M., le 4e et le 6e Btns du 43e R.I.T. se regroupent à Verdun. Le 5/43 reste jusqu’à nouvel ordre dans ses emplacements à la disposition des Sces des chemins de fer et de la navigation.
En conséquence l’E.M. du Régt et la fraction de la C.H.R. cantonnés à Génicourt, sauf le T.R. se rassemblent à 10 h 45 – Départ par voie de terre à 11 h arrivée à Verdun, caserne Radet à 16 h ou cantonne la Cie (l’E.M. du Rgt à la Citadelle). – La fraction de la C.H.R. stationnée à Marre, rejoint dans la soirée la caserne Radet.
La 18e Cie (4e Btn) vient cantonner caserne Radet, 2 Cies du 6e Btn viennent cantonnées aux casernes de Jardin Fontaine. – 1re Cie du 6e Bon caserne Niel et 12e Cie du 6e Bon caserne Radet.
4e Btn Rien à signaler sauf le mouvement ci-dessus
5e Btn Reprise des travaux habituels
6e Btn Rien à signaler (mouvements indiqués ci-dessus)

44e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 27 mars 1918

45e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 19 juillet 1917

orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
a

lundi 21 décembre 2009

21 décembre 1915 à l’Hartmannswillerkopf

a

Blockhaus au sommet

Les différentes unités quittent leurs camps entre 5 heures et 6 heures. Elles sont placées à l’heure prescrite. L’ordre d’opération de la 66e D.I. N° 48 % du 20 Décbre 1915 envisageait une offensive de la 81e Brigade et de la 6e Brigade de chasseurs.

La 81e Brigade partant du front compris entre la route forestière de Bonnegoutte et le Faux Sihl devait attaquer à la fois par les pentes Nord de l’Hartmannswillerkopf et l’arête de Ziegbrucken (cuisse gauche) par l’arête Rocher Hellé Rocher Wilkle (cuisse droite) et par la croupe du Réhfelsen. La 6e Brigade de chasseurs devait attaquer au Sud de la 81e Brigade.

L’action de la 81e Brigade comprenait 3 attaques :
a/ attaque de droite, 15e Btn de Chasseurs et 2 Compagnies du 23e d’Infanterie
b/ attaque centre (Hartmannswillerkopf) 152e
c/ attaque de gauche 5e Btn de Chasseurs

L’attaque du centre, sous les ordre du Lt Colonel Semaire Cdt le 152e Regt d’Infie comprenait outre le 152e 1 peloton de la Cie 16/13 du génie, la 1re Cie de Mitrailleuses de la 81e Brigade, 2 Cies du 63e Btn de chasseurs et le groupe de pionniers et mitrailleurs de ce Btn (comme travailleurs)
Cette attaque débouchant de ses parallèles de l’Hartmannswillerkopf prenait pour objectif les organisations ennemies de la crête – Rocher Wilkle (cuisse droite) celles de la crête Ziegbrucken (cuisse gauche) et les positions intermédiaires. Elle devait se relier à droite à l’attaque du 15e Bataillon, dont la gauche était constituée par 2 Cies du 23e Régiment d’Infie. Cette liaison devait s’opérer suivant une ligne située à peu près à mi-distance entre le ravin et la crête Rocher Wilkle Cote 742.

L’attaque du 152e devait se relier à gauche avec celle du 5e Btn de chasseurs.
L’objectif à atteindre était marqué sensiblement à 500 mètres en avant de la position de départ et sur les pentes, Nord, Est, Sud Est de l’Hartmannswillerkopf, pentes très escarpées, par le chemin muletier passant par la cote 742 et la lettre Z de Ziegbrucken (cuisse gauche).
On ne devait pas chercher à dépasser cette ligne, mais s’y établir simplement en vue de porter sur un terrain boisé, au-delà de l’Hartmannswillerkopf l’organisation défensive française.

Partant d’un front de Départ de 300m environ, l’attaque débordait en éventail, et devait aboutir finalement à un développement total de 1800m sur un terrain escarpé et difficile. L’effectif au départ n’était que de 150 fusils par Cie. Il était à prévoir que la presque totalité de l’effectif du Régiment serait appelée à s’engager pour assurer, dans les conditions les moins défavorables, l’occupation et l’organisation de la ligne, très étendue, assignée au Régiment. En exécution de l’ordre de la Division, le Lt Colonel Cdt le 152e donna le 20 décembre l’ordre d’attaque ci-joint.

Les dispositions de cet ordre étaient d’ailleurs arrêtées depuis plusieurs jours, à la suite d’instructions verbales du Général Commandant la 66e Don et le Général Commandant la 81e Brigade et en raison des nombreuses mesures de préparation nécessitées pour une opération de cette nature.
D’une façon générale, le 152e audacieusement massé à proximité immédiate du sommet de la montagne, dans des tranchées couvertes était près à bondir avec ses 3 Btns sur les organisations allemandes en se déployant en éventail. Les 2 Btns de 1re ligne, jointifs au départ, s’écartaient dès qu’ils avaient atteint l’organisation allemande ; le 1er Bataillon (Cdt Guey) à droite, prenant pour objectif la cote 742 et comme direction la crête de l’éperon Sud, le 2e Btn (Cdt Mas) suivant l’éperon Nord, le 3e Bataillon (Cdt Bron) s’intercalant entre les 2 premiers et se déployant à mesure de leur avance pour former avec eux une ligne continue.
L’ordre d’opération du 152e donne à cet égard les indications nécessaires.
La carte ci-jointe au 1/5000 indique la situation d’arrivé, le 21 Décembre au soir, lorsque l’objectif fut atteint.

Après un violent bombardement de notre artillerie, qui dura 5 heures et détruisit en grande partie les organisations allemandes de première ligne, l’attaque se déclancha à 14 heures 15. Notre artillerie allongeant à ce moment son tir, sans en modifier la cadence.
Pendant 5 longues heures passées dans les tranchées de départ, par un temps très froid et très brumeux, les hommes se départirent pas de leur attitude enthousiaste et joyeuse ; leur moral était surexcité et l’élan de l’attaque fut vraiment magnifique.
Chacun des bataillons d’aile, 1er et 2e Btns déploya au début trois Compagnies gardant en réserve une Cie derrière sa droite.
Le Btn du centre, 3e Btn, fit partir ses 2 Cies de tête, presque aussitôt après le départ des 2 premiers Btns, ces deux Cies se déployant dans l’intervalle que créait la progression divergente des deux autres Btns. Le Lieutenant Colonel, dont le poste de commandement était d’abord au poste Moyret, conservait 2 Cies en réserve de Regt. Ces 2 Cies occupaient les tranchées de départ à proximité de notre première ligne du sommet.
Certaines Cies éprouvaient dès leur débouché, des difficultés très sérieuses, en raison des tirs de l’artillerie ennemie et des mitrailleuses de l’adversaire. Pour appuyer la progression, du 3e Btn dans l’intervalle des 2 éperons le Chef de Corps mit bientôt à la disposition du Chef de Btn une de ses Cies de réserve. Il ne disposait donc plus, jusqu’à la fin de l’opération, que d’une seule Compagnie.
Les unités franchissent les lignes allemandes, bondissent jusqu’à la région boisée, et après des combats très violents, sous un feu d’artillerie intense, atteignent en fin de journée, à peu près exactement, l’objectif assigné, le sentier muletier passant par la courbe 740 (carte au 1/5000)

Le Chef de Corps reste en liaison à peu près constante avec ses trois Chefs de Bataillon mais cette liaison s’opère surtout par coureurs, les lignes téléphoniques construites au fur et à mesure de la progression en avant, étant interrompues fréquemment par les projectiles de l’adversaire.

Le 152e se comporte vaillamment, et emporte de haute lutte, avec un moral et un élan merveilleux, l’objectif qui lui est assigné. Plus de 700 prisonniers, dont 3 Officiers, sont renvoyés à l’arrière. C’était une victoire achetée au prix d’actes nombreux d’héroïsme et aussi de pertes sérieuses.

22 Officiers étaient tombés, dont 6 ou 7 tués. Quant à la troupe les comptes rendus approximatifs de pertes adressés par les Chefs de Btn, accusaient : au 1er Btn, 101 hommes hors de combat au 3e Btn 150, l’état des pertes au 2e Bataillon ne parvint pas au Chef de Corps. L’effectif des Cies se trouvait sérieusement réduit pour les travaux considérables à exécuter dans la nuit du 21 au 22 et les combats à soutenir le 22. D’après les comptes-rendus téléphoniques des Chefs de Btn, la liaison entre les unités voisines était partout assurée. Elle était un peu précaire à droite entre le 1er Btn et les Cies du 23e qui n’étaient pas arrivées à la même hauteur. Le Chef de Corps ne crut pas cependant pouvoir se démunir, dès le 21 au soir de la seule Cie qui lui restât en réserve.

La journée du 21 Décembre était pour le 152e un succès très brillant, et l’effort fourni trouvait sa récompense dans le résultat obtenu, qui était exactement celui demandé par le Commandement, et dans les félicitations adressées au Chef de Corps par le Général Cdt la 66e D.I. Le 21 Décembre soir, le Lt Colonel du 152e transportait son poste de Commandement à la Roche du Sommet.




Photo et carte : Collection personnelle
a

11 novembre 1918 (81)

a
36e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 11 février 1918

2e bataillon d'étapes
11 Novembre – Le détachement de la 6e Cie stationné à Château-Thierry rejoint la Portion Principale à Nogent-sur-Seine

37e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916

38e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 15 avril 1918

39e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 7 avril 1916

40e R.I.T.

1er bataillon
11 Novembre – Le Bataillon reçoit, en remplacement des pères de 5 et 4 enfants renvoyés sur le 5e Gie, des hommes de la classe 1893 provenant des Bons territoriaux de l’avant et des centres de mitrailleuses de position, au total 661 gradés et soldats


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
a

dimanche 20 décembre 2009

Sommières (30)

a
Architecte Augière Auguste
Sculpteur Tondelier Paul


La victoire ailée tenant drapeau et couronne
a

Morhange

a
Gravure sur bois de Gasperini
a

Source : La guerre racontée par les Généraux
a

11 novembre 1918 (80)

a
31e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 31 décembre 1916

32e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 1er septembre 1915

1er bataillon
11 Novembre – Extrait de l’Ordre Général d’Opérations n° 1139 (1re armée n° 5121/3)
Le Général Commt en Chef télégraphie ce qui suit :
« Les hostilités seront arrêtées sur tout le front à partir du 11 Novembre, onze heures (heure française)
Les troupes alliées ne dépasseront pas jusqu’à nouvel ordre la ligne atteinte à cette date et à cette heure.
Toute communication est interdite avec l’ennemi jusqu’à réception des instructions envoyées aux Commandants d’Armées.»
La 67e Don étant désignée comme réserve d’armée fait mouvement par voie de terre, elle a pour mission de nettoyer le champ de bataille et tout particulièrement dans la région Pleine-Selve – Villers-le-Sec, Parpeville.
Le Bataillon cantonne à Villers-le-Sec sauf un peloton de la 2e Cie qui reste à Tergnier.

2e bataillon
11 Novembre – L’Armistice est signé à 5 heures.
Suspension d’armes à partir de 11 heures.

33e R.I.T.
Il n'existe pas de journal

34e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 4 août 1918

35e R.I.T.
Le JMO en ligne s’arrête à la date du 12 août 1918


orthographe des JMO respectée

Source JMO : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?article59
Source pour les principaux combats : La guerre (vécue – Racontée – Illustrée) racontée par les combattants, Aristide Quillet Editeur
a