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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

samedi 26 juin 2010

Le 1er Régiment d'Artillerie de Marine dans la Somme

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LA SOMME - 1916

Au début de 1916, Le Premier Régiment d'Artillerie Coloniale prend part à des manœuvres dans les environs de Crévecoeur, sous la direction des Généraux FOCH et PÉTAIN, et, le 28 janvier les trois groupes cantonnent auprès de Boves (Somme), lorsqu'ils sont alertés au milieu de la nuit. Les Allemands ont attaqué à l'ouest de Péronne, enlevant Frise et avançant jusqu'à deux kilomètres de Cappy.
Dans la journée du 29 janvier, les batteries du régiment prennent position dans la région Cappy – Chuignolles, ouvrent le feu le soir même et prennent part aux combats qui durent jusqu'au 20 février, nous permettant de reprendre les bois de la Vache et du Signal au sud de Frise.

Le 16 mars 1916, le premier groupe du régiment est cité à l'ordre du corps d'armée, en même temps que la 5ème batterie (Chef d'Escadron CAUQUIL, Capitaine NOIR).


Jusqu'au mois de juin, le régiment reste en secteur, participant à tous les coups de mains de la 2ème Division Coloniale, repoussant les attaques allemandes. Mais alors, les trois groupes se concentrent à l'est de Cappy, en vue de l'attaque qui va avoir lieu le 1er juillet, après une préparation formidable qui dure huit jours pleins (23 au 30 juin). Le terrain sur lequel va s'engager la bataille s'étend sur la rive gauche et au sud de la Somme, à l'ouest de Péronne : le plateau de Santerre.

En trois jours (1er au 3 juillet), grâce à la précision des tirs et à la rapidité avec laquelle les batteries se sont portées en avant dès la première journée, assurant immédiatement leurs liaisons avec l'infanterie, toutes les positions allemandes sont enlevées sur une profondeur de sept kilomètres jusqu'à Biaches et la Maisonnette où notre infanterie se heurte à de nouvelles organisations ennemies. Les canonniers SOUPÉ et JEGAT s'y font particulièrement remarquer :
« Détachés au bataillon PRUD'HOMME comme signaleurs et agents de liaison, ils partent avec la première vague d'assaut. Le feu d'une mitrailleuse située dans la tranchée Kreutzy arrêtant nos marsouins, SOUPÉ saute résolument dans la tranchée, révolver au poing, entraînant la vague d'assaut. Devant son attitude résolue, les occupants jettent bas les armes et sont alors cueillis par les marsouins. »

Du 4 juillet au 23 août, date à laquelle les batteries sont relevées, celles-ci prennent part à toutes les attaques et contre-attaques qui vont avoir lieu dans cette région.

Le 9 juillet : attaque sur Biaches, la Maisonnette et Barleux, menée par la 16ème Division qui a relevé la 2ème Division Coloniale le 4 ; seul Barleux reste aux mains de l'ennemi.

Le 15 juillet : contre-attaque ennemie sans résultat après un intense bombardement par obus de tous calibres.

Le 20 juillet : attaque contre Barleux, pris, mais évacué dans la soirée.


Le 12 août : attaque contre le bois Blaise par le 4ème Colonial (arrêtée immédiatement par la violence du tir ennemi).
Mais, en dehors des actions ci-dessus, il y a peu de journées où il ne se soit pas produit de vigoureuses actions d'artillerie : tirs de barrage à déclencher et concentration de feux ennemis à subir où les batteries sont soumises à un bombardement ininterrompu. Le saillant formé par notre ligne, dès le 5 juillet, permettait aux batteries ennemies de nous atteindre avec des feux de front, d'écharpe et de revers. Les pertes ont été énormes.
Le Premier Régiment d'Artillerie Coloniale a vingt-cinq officiers, dont ses trois commandants de groupe et trois cents hommes de troupe mis hors de combat.
Malgré ces pertes, malgré l'extrême fatigue causée par le manque de sommeil, les bombardements à obus à gaz, les difficultés de ravitaillement (certaines batteries ont changé sept fois de position), le régiment n'a cessé de remplir, avec un dévouement soutenu et une énergie constante, ses importantes missions.

Source Historique du 1er Régiment d'Artillerie de Marine
Avec l’aimable autorisation de Jean-Luc Dron

Plus de photos sur la Somme
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Sedan, ville allemande en 1914-1918

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Longtemps les photographies de cartes postales ont joué le rôle de vecteur d'information. Même sous l'occupation allemande de 1914-1918, Sedan n'y a pas échappé. Vécu dans un climat d'oppression et de terribles privations, le joug de l'ennemi a eu ceci de positif qu'il a laissé une manne étonnante d'images de cette sombre période.

La suite sur l’union
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vendredi 25 juin 2010

Le 3e BCP en Artois

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EN ARTOIS
(Deuxième campagne : décembre 1914-janvier 1916)
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Ainsi recommence, pour le bataillon, cette campagne en Artois, qui va se prolonger jusqu’au jour où le canon d ’alarme de Verdun l’appellera sur les hauteurs de la Meuse.
Treize mois durant, le bataillon va occuper les mêmes secteurs, mornes et désolés.
Il y subira les obscures misères de deux hivers particulièrement rigoureux ; il y connaîtra l’angoisse et la monotonie des relèves incertaines ; il y sera soumis presque sans trêve à des bombardements de jour en jour plus furieux. Les obus, les balles, les grenades, les luttes corps à corps, faucheront impitoyablement ses rangs toujours renouvelés.
Mais ce que la science destructive allemande ne saura réduire, c’est l’admirable entrain de ces survivants d’un jour, leur enthousiasme, cette gaieté de la tranchée, patrimoine des anciens de Crimée, et qui, cette fois encore, jaillit vibrante et sincère, bien au delà de la petite scène de théâtre dressée en défi sous la mitraille boche.
Et la gloire du bataillon grandit en proportion des souffrances et deuils vaillamment supportés.
Du 13 au 15 janvier, il prend, perd et reprend l’important système de tranchées du Grand Éperon.
Le19, il fonce sur l’adversaire et ramène 117 prisonniers.
Du 3 au 7 mars, il participe à des contre-attaques brillantes qui rétablissent la situation un moment compromise par une très puissante offensive ennemie. Et le 21e corps d’armée enregistre alors, à l’actif d’une des unités du 3e, la citation suivante :

La 6e compagnie (capitaine Crombez) : le 4 mars 1915 chargée de se porter en avant pour assurer la liaison entre deux de nos attaques qui se produisaient sur ses flancs, a sauté hardiment de sa tranchée en plein jour et en terrain découvert sous le feu de l’infanterie et de l’artillerie ennemies ; avec un remarquable élan, a progressé de 100 mètres, s’est cramponnée au terrain et s’y est maintenue jusqu'à la reprise de l’offensive.

(Ordre général n° 44, du 21e corps d’armée, du 13 avril 1915.)

Le 8 mai, chasseurs du 3e bataillon et spahis à pied, groupés sous les ordres du commandant Madelin, attaquent, avec une fougue reconnue dans les rapports allemands, la position formidable des Ouvrages Blancs. Le groupe des grenadiers mérite à son tour la citation suivante :

Le groupe de grenadiers du 3e bataillon de chasseurs : A l’attaque d’un ouvrage allemand très fortement organisé, se sont conduits d’une façon héroïque.

(Ordre général n° 7, de la Xe armée, du 27 août 1915.)


Malheureusement, le chef admirable qui a préparé cette attaque et qu’y n’a cessé d’encourager ses chasseurs par sa magnifique attitude, le commandant Léon Madelin, a été frappé mortellement d’une balle à la gorge, au moment où il faisait à la jumelle la reconnaissance du terrain. Et ses dernières paroles furent qu’on l’emmenât debout, pour ne pas apprendre aux chasseurs qu’il était atteint.
Le commandant Pineau le remplace, et sous ses ordres la lutte se poursuit avec le même acharnement.
Le 13 mai, au cours d’un assaut héroïque, le capitaine Constantin est tué en tête de la 5e compagnie.
Le 25, après préparation d’artillerie, ce sont trois autres compagnies qui, à la sonnerie du Refrain, bondissent au delà des parapets et, la baïonnette haute, s’emparent de toute la position ennemie du fond de Buval.
Chaque semaine va désormais marquer une nouvelle attaque et une nouvelle morsure dans la ligne allemande : du 6 au 12 juin, au bois Carré ; du 16 au 20, à la Tranchée des Saules ; du 26 au 30, au Chemin Creux. Là, une section de la 2e compagnie, sous la conduite du sous-lieutenant Dulys, mérite la citation suivante :

La 1er section de la 2e compagnie : le 29 juin, sous un feu violent d’artillerie et de mitrailleuses, sans pouvoir se creuser d’abris, a fait preuve d’une admirable ténacité en tenant toute la journée un point important qui avait été confié à sa garde. N’a pu être renforcée par une autre section de la compagnie qu’à la nuit tombante, alors qu’elle était réduite de 31 à 3 chasseurs.

(Ordre n° 100, de la Xe armée, du 26 août 1915.)



Ces trois braves : les chasseurs Nigron, Flamand et Martin, reçurent la médaille militaire. Les deux derniers, ainsi que le sous-lieutenant Dulys, tomberont au champ d’honneur dans la suite de la campagne.
Pendant trois mois, l’intensité de combat se ralentit dans le secteur. Toutefois, le bombardement intermittent n’est pas sans nous causer des pertes sensibles : du 5 juillet au 23 septembre, le bataillon sera trente-cinq jours en première ligne et aura32 tués, 211 blessés.
Et soudain, le 25 septembre, après une préparation d’artillerie de soixante-douze heures, très efficace, mais qui a l’inconvénient de donner l’éveil aux renforts ennemis, une offensive française et anglaise est lancée simultanément en Champagne et en Artois. Cette offensive fut enrayée. Mais elle coûtait à l’ennemi près de 100.000 hommes, un important matériel, des pertes capitales : Tahure, Beauséjour, la Main de Massiges, en Champagne ; Loos et Souchez, en Artois.
La 43e division coopéra à cette dernière opération par une forte attaque sur le Bois en Hache, au nord de Souchez.
Trois assauts, exécutés en dépit d’un violent feu de mitrailleuses, permettent au 3e bataillon d’établir un saillant à la corne sud-est du bois ; le chef de l’attaque (capitaine Jeannerod), 5 autres officiers, 73 chasseurs, sont frappés à mort.

L’hiver est revenu, rigoureux et triste, sans rien abattre des énergies. Depuis plus d’un an, le même bataillon tient le même secteur, lugubre entre tous. La rafale de mort y a tout fauché : rien n’y est plus que boue, boue odieuse sans cesse refaite par les sapes, par les mines, par les obus, par les pluies tombant à torrents. Mais cette boue a désormais des noms, les noms de nos grands morts : le boyau Madelin, les tranchées Jeannerod, Dulys… Elle a ses centaines de tertres qui sont les tombes de nos officiers et chasseurs. Et sait-on de combien d’autres des nôtres elle est pétrie, tant est grand le nombre de ceux dont un jour on a plus su que dire, sinon qu’ils resteront les disparus de Lorette !

Source : Historique du 3e Bataillon de Chasseurs à pied - BERGER-LEVRAULT, NANCY – PARIS – STRASBOURG
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jeudi 24 juin 2010

Le 2ème RÉGIMENT DE CHASSEURS D'AFRIQUE

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1er RÉGIMENT DE MARCHE DE CHASSEURS D'AFRIQUE
3ème et 4ème ESCADRONS du
2ème RÉGIMENT DE CHASSEURS D'AFRIQUE

Participation à la Bataille de La MARNE
(Combats de CHAMBRY de VAREDDES et poursuite).


La VIème Armée récemment formée à MONTDIDIER et confiée au Général MAUNOURY devait s’appuyer sur le camp retranché de PARIS, faire face à l’Est et prendre à revers dans la direction de L’OURCQ, la Ière Armée Allemande (Von KLUCK). Le 6 Septembre commence cette série de manœuvres qui caractérise la bataille de La MARNE et qu’on ajustement qualifiée de « rétablissement stratégique ».
La 45ème Division d’Infanterie composée de Troupes Marocaines s’est rassemblée au Nord-est de PARIS sous les ordres du Général DRUDE et fait partie de la VIème Armée (Général MAUNOURY). Elle a pour Cavalerie le 1er Régiment de Marche de Chasseurs d’AFRIQUE.
Le 3 Septembre le Régiment se porte d’ANTONY au BOURGET en traversant PARIS. Il arrive au BOURGET à 9 heures.
A 14 heures il prend les avant postes à la PATTE d’OIE, dans la direction de GONESSE. A 17 heures, il quitte les avant postes pour aller bivouaquer sut le parvis de l’église de ROMAINVILLE où il reste le 4 Septembre.
Le 5, la 45ème Division d’Infanterie étant réserve de la VIème Armée, il reste en réserve sur le flanc droit à MITRY.

Combat de CHAMBRY (6-7 Septembre) — Le 6 Septembre le contact de l’ennemi est pris. Le Régiment est à l’extrême droite de la ligne de feu pour couvrir une attaque à la baïonnette de la 45ème Division d’Infanterie. La Cavalerie (3ème Escadron) fait une marche d’approche au galop de 2.000 mètres sous les obus pour atteindre CHAMBRY (6 kilomètres au Nord de MEAUX) et elle engage un combat à pied dans le village. L’Attaque Française est repoussée par les Allemands. Le Régiment reste en l’air ; il doit remonter à cheval et se retirer sous la pression de l’Infanterie allemande qui s’empare du village.
La Division se reporte en avant le 7 Septembre. Le 3ème Escadron fait l'avant-garde dans la direction de CHAMBRY. Le combat s’engage. Tandis qu'un Régiment de Zouaves attaque le village et s'en empare, la Cavalerie est envoyée en soutien de l’Artillerie.


Combat de VAREDDES (8-9 Septembre) — Le 4ème Escadron reçoit 1’ordre, dans la journée du 8, de se porter sur le pont de VAREDDES. Il est arrêté en cours de route par les obus et reçoit l'ordre de se replier. Le Maréchal des Logis BAUDEON est grièvement blessé d’un éclat d'obus au ventre. Malgré son horrible blessure, il s'efforce de continuer sa mission jusqu'à l'épuisement complet de ses forces. Il meurt, vingt jours après à l’hôpital de MEAUX. Son cheval est tué par une balle reçue en pleine poitrine. Quatre autres chevaux sont blessés.
Dans la journée du 9, le Colonel fait occuper VAREDDES et le pont sur La MARNE. Il se bat lui-même dans les rues avec le 1er Escadron, contre une arrière-garde allemande.
Il appelle à lui le 3ème Escadron. Celui-ci, se pointant de la BRIQUETERIE au pont, est pus à partie par l'Artillerie ennemie. Il y a trois tués, l'Adjudant TARDY, le Brigadier maréchal REST et le Cavalier CAMES plus six blessés, le Maréchal des Logis chef MEUNIER, les Chasseurs MOREAU, RAYMOND, ARDOUIN, PEYRABELLE et PESNEAU. Le Cavalier LOTTAS, Éclaireur d'Infanterie, a la tête enlevée et le Maréchal des Logis de BEUVRON est très grièvement blessé. Il obtient la Médaille Militaire. Le 4ème Escadron est détache à l'Artillerie. Le Chasseur PERRIN reçoit une grave blessure à la jambe, en portant un ordre au Commandant de 1’Artillerie sous un feu violent. Le Brigadier PERNOT est blessé à la fesse, et a son cheval tué sous lui.



Poursuite. — A partir du 10 Septembre, les Allemands battent en retraite. La poursuite se fait dans la direction de SOISSONS. Le Régiment franchit L'OURCQ à LIZY-sur-OURCQ, il capture 200 prisonniers, et 450 ennemis blessés tombent entre ses mains.
La poursuite continue, le 11, Le Régiment se porte à l’Est de la forêt de VILLERSCOTTERÊTS, par DAMMARD, La FERTE-MILON, FAVEROLES, CORCY et LONGPONT. Trois prisonniers sont encore capturés à LOUATRE, par un Peloton lance à la poursuite des fuyards.
Le contact est repris à CHAUDUN, où une patrouille allemande, plus forte que la patrouille française, prend la fuite.
La Cavalerie arrive le 13 à NOYANT, à 6 kilomètres au Sud de SOISSONS. La poursuite semble enrayée. De fait, le Régiment entier passe L'AISNE sur une passerelle établie par le Génie, près du pont du chemin de fer entièrement démoli, mais l'Infanterie, qui a pris SOISSONS, a à peine débouché, et le Régiment, pris de plein fouet sous un feu terrible de marmites et de shrapnells, est obligé de rebrousser chemin. Le pont est barré par une Batterie de 75 dont les chevaux sont tués sur le pont même. Force est de se terrer contre le talus de la voie ferrée, en attendant le déblaiement du pont. Par bonheur, les marmites, qui arrivent par dix, tombent dans L'AISNE, et les shrapnells éclatent trop haut.
Les pertes sont relativement minimes : 8 hommes blessés ; 2 chevaux tués et 7 blessés.

Source Historique du 2ème Régiment de Chasseurs d’AFRIQUE
Avec l’aimable autorisation de Jean-Luc Dron.
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Assemblée générale d'Horizons d'Argonne Pierre Labat raconte 14-18

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Comme à l'habitude, l'assemblée a débuté par une conférence donnée avec talent et conviction par Pierre Labat, maire de Massiges, remarquablement documenté sur les combats de 14-18 dans sa commune.
Progressant dans le déroulement des offensives et contre-offensives, il a souligné le rôle fondamental joué par le 24e RIC et ses marsouins au cours des opérations sur les crêtes dominant son village.

La suite sur l’union
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Hommage à Robert Cermolacce, soldat du 159e régiment d'infanterie

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Seul militaire de 1914-18 reposant dans le cimetière, sa sépulture serait tombée dans l'oubli si M. et Mme Dupuich ne venaient l'entretenir régulièrement. Les croix et les plaques des tombes implantées dans les nécropoles militaires ont été renouvelées. Celle de Robert Cermolacce devenant illisible, le Comité historique de Carency, les Gardes d'honneur de Notre-Dame de Lorette et la municipalité ont tenu à rendre hommage au militaire enterré dans ce petit coin de France à l'occasion du 95e anniversaire de la 2e Bataille d'Artois et de la reprise de Carency et ont mis une nouvelle croix et une plaque de marbre.

La suite sur La voie du Nord
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Suippes / Mémoire de la Grande Guerre

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Des plaques pour les villages détruits CINQ villages détruits au cours de la Première Guerre mondiale, au fin fond du camp militaire de Suippes, sont depuis trois ans accessibles aux visiteurs le 12 septembre. Depuis lundi, des panneaux indicatifs se trouvent devant ces villages, pour témoigner de ce qu'ils étaient avant que les bombardements français et allemands ne transforment les maisons en ruines.

La suite sur l’union
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mercredi 23 juin 2010

Une relecture des mutineries de 1917

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L’histoire des mutineries de 1917 a engendré une importante littérature historique. Rupture évidente de la cohésion nationale, l’événement, même s’il est limité dans le temps, symbolise à lui seul la fin de l’Union sacrée. On pourrait croire que tout a été dit sur le sujet et pourtant André Loez apporte un éclairage nouveau sur ces événements. L’ouvrage est intéressant à plus d’un titre. D’abord, parce qu’il renouvelle le questionnement sur les mutineries. Ensuite, plus généralement, son travail est l’occasion d’une réflexion plus générale sur les sources historiques, leur silence et leur sincérité, et sur le travail de l’historien en général. Au fil de la lecture, on est frappé par la grande rigueur de l’auteur, qui lui a permis de prendre en compte toutes les dimensions de ces mutineries et l’a conduit à s’intéresser à l’ensemble des mutins, et pas seulement aux plus cultivés d’entre eux.

La suite
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« Le village martyr » méritait bien l'attribution de la Croix de guerre

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Le blason du village de Lorgies est orné de la Croix de guerre depuis 90 ans. Mais aucun document officiel n'attestait de ce qui s'était passé au cours de la Première Guerre mondiale. Jeudi, la municipalité a officiellement reçu le diplôme attestant de cette attribution.

La suite sur La voie du Nord
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Devant un champ de blé...

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Les champs et pâtures des Weppes et du Bas-Pays de Béthune, terres de guerre et de souffrances, sont parfois le cadre de cérémonies qui pourraient surprendre les promeneurs. La photo ci-dessus, prise samedi, présente les musiciens du Nottingham Band of the Royal Engineers, entonnant « The Last Post » devant un champ de blé. Pourquoi ?

La suite sur La voie du Nord
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le livre « Des héros » fait revivre des Poilus

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L’idée est venue de l’association du patrimoine, qui voulait rendre hommage à tous les Yzernéens morts à la guerre 14-18. « Des héros », un livre de 80 pages en couleur sur papier glacé, vient de sortir. Thérèse Maindron et Gérard Gazeau sont les deux initiateurs du projet.

La suite sur Ouest-France
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mardi 22 juin 2010

Le 18e B.C.P. aux Eparges

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LES ÉPARGES
(5 juillet-23 septembre 1915)

Pendant l'occupation du secteur de Woëvre, le Bataillon a appris à connaître la crête grise, sorte de falaise qui domine les villages des Éparges et de Combres. De leurs tranchées, les chasseurs ont pu voir cette crête bombardée quotidiennement, secouée par d'incessants combats locaux, derniers soubresauts des attaques faites en ce point quelques semaines auparavant. C'est là qu'ils sont envoyés dès le 5 juillet, pour y tenir le secteur, l'organiser et s'efforcer de conquérir le sommet de la crête, le fameux « Point X » dont les communiqués ont révélé l'identité, et d'où un guetteur, dominant la plaine de Woëvre, empêche tout mouvement de jour à l'intérieur de nos lignes.
Ce secteur se ressent de l'activité guerrière qui vient de s'y manifester et qui est loin d'être apaisée. A la suite des attaques de mars et d'avril, nous avons conquis la presque totalité de la crête, sauf le point culminant, où l'ennemi accroché, en assez pénible posture, ne réussit à se maintenir que grâce à une attitude agressive ne laissant aucun répit. Les lignes sont au contact, pour éviter la bombe et l'obus, mais c'est alors la grenade qui intervient, et l'on passe là des journées entières guettant l'engin qui va s'abattre en tournoyant dans la tranchée : pétards à manches, « tuyaux de poêle », ou même torpilles de 240, qui balaient de leur souille hommes, pierres, sacs à terre. La fatigue est extrême du fait de la tension nerveuse, mais pas un instant ne faiblit la volonté de tenir malgré tout. On riposte avec toute la gamme des grenades dont on est abondamment pourvu, avec les « celleriers », ces minuscules canons faits eux-mêmes d'un corps d'obus, avec les mortiers Aasen, avec le canon de 58. Pour aller chercher le Boche, accroché aux pentes devant Combres, l'artilleur diminue ses charges ; pour limiter la débauche de munitions à laquelle se livre l'adversaire, on lui applique le régime des tirs de représailles. Et l'on a la satisfaction d'apprendre que tous les jours ne sont pas roses pour « Fritz » qui, dans une composition en vers tombée entre nos mains, chante les tourments de l' « Enfer de Combres ».


Pour hâter l'évacuation du Point X, un certain nombre de galeries de mine ont été creusées. Nous devançons l'ennemi dans ce travail. Le 12 juillet, trois fourneaux sont prêts à exploser : deux sont sous la tranchée allemande elle-même. Une attaque combinée avec l'explosion doit nous donner la possession de la crête. A 10 heures, en effet, les trois mines sautent et nos vagues d'assaut se précipitent, mais la chute des pierres projetées par l'explosion tue ou blesse plusieurs chasseurs et disloque un peu l'attaque. Cependant, les bords des entonnoirs sont occupés par deux compagnies (4e du 18e et 3e du 9e) qui prennent pied en divers points de la tranchée allemande. Mais l'adversaire sort en masse des abris creusés dans les pentes sud de la position ; l'artillerie allemande, non contrebattue, agit à vues directes sur nos éléments d'attaque qui, après une lutte de plusieurs heures et après avoir perdu tous leurs officiers, doivent revenir à la tranchée de départ. L'attaque, reprise au petit jour avec d'autres compagnies venues de l'arrière, ne donne pas un résultat meilleur. La journée a coûté de grosses pertes au Bataillon, qui n'en défile pas moins brillamment, drapé de boue et d'orgueil, dans les rues de Verdun où ses clairons retentissent le jour de la Fête Nationale. Par période de sept jours, alternant la tenue du secteur avec des repos à Glorieux, au Camp Romain, à Fontaine-Saint-Robert ou au camp des Trois-Jurés, travaillant même à la Tranchée de Calonne dans le secteur plus calme de la brigade voisine, le 18e passe ainsi les mois de l'été 1915.
Le 23 septembre, il est définitivement retiré de la région, vient un jour au secteur du bois Bouchot, puis, embarqué en camions-autos, il débarque à Verrières, au sud de l'Argonne, le 1er octobre. Depuis le 25 ont commencé les attaques de Champagne. On parle d'une grande victoire, on pense percer et couper en deux les armées ennemies. Et le désir d'être de la fête laisse dans l'oubli les fatigues de l'âpre secteur dans lequel, au cours de ces deux mois et demi d'occupation, tant des nôtres sont tombés.

Source : Historique du 18e Bataillon de Chasseurs à pied BERGER-LEVRAULT, NANCY – PARIS – STRASBOURG
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lundi 21 juin 2010

Le dernier saut


Hors sujet, sûrement pas. Il était de la même trempe !


Envoi de M Jean-Paul Harant que je remercie


Cet après midi je me suis permis d'aller rendre un hommage à ce Grand Soldat.
Sur son cercueil reposait, un képi blanc, un béret rouge, la célèbre casquette cam et son képi de Général.
Des petits gars du 516e Régiment du Train de Toul l'accompagnait.
Beaucoup d'émotion.

Au revoir mon Général.
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Communication de M TOMASETTI

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Je vous remercie d'avoir retranscris ce texte sur votre site, cependant le journal a commis une petite erreur dans l'adresse à laquelle l'appel à témoin est lancé.
La bonne est la suivante : projet.spinner@yahoo.fr.

Bien cordialement

P. TOMASETTI

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Peyrolles sauve de l'oubli cinq soldats tués en 14-18

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J. Maury, L. Raynaud, B. Rousset, A. Monié et J. Cros ont enfin leurs noms inscrits sur une stèle car Peyrolles n'avait pas de monument aux Morts.

Peyrolles : 82 habitants en 2010...
Et cinq soldats oubliés, cinq "Poilus" de la "Grande Guerre" tués quelque part entre Somme et Lorraine voici près de cent ans, leurs corps à jamais perdus, pulvérisés, disparus dans une bataille de fer, d'acier, de feu, de poudre et de boue mêlés, enfouis dans la terre perforée de balles et broyée d'obus ; cinq vies fauchées par la mitraille et que l'Histoire allait peut-être oublier.

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Dans un mois, jour pour jour, le Prince Charles à Fromelles ?

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Dans un mois, jour pour jour, le 19 juillet, ce sera la grande inauguration du Pheasant Wood Military Cemetery où reposeront les deux cent cinquante soldats du Bois du Faisan.
Où en sont les préparatifs de cet événement ?

La suite sur La voie du Nord
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14-18 : une exposition émouvante à la médiathèque

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L'exposition sur la guerre de 14-18, que propose la médiathèque jusqu'au 30 juin, présente un aspect assez original. Bien sûr, certains panneaux qui la composent relatent ce que plus personne n'ignore de cette effroyable boucherie…

La suite sur Sud-Ouest
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Des flammes...à la lumière

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Entrez dans le plus grand Son et Lumière de la Grande Guerre,
Vivez l'émotion des 15 ans d'un spectacle grandiose en un Son et Lumière saisissant de réalisme...

L'une des plus grands scènes naturelles de France
Une fresque historique grandiose réalisée par 550 bénévoles dont 250 acteurs français et allemands sur scène, 1100 projecteurs, 900 costumes, 40 km de câble, des effets spéciaux...

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