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NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

vendredi 26 novembre 2010

Le 24e Dragons le 29 juin 1917


Le 29 juin 1917










Attaque allemande. A 18 heures, après une préparation d’artillerie qui dura 2 heures, le détachement du 1er Escadron commandé par le Lieutenant De Witte et tenant la tranchée du ‘Bec’ eut à soutenir une attaque allemande accompagnée de jets de liquides enflammés : après 3 heures1/2 de combat, la tranchée de première ligne doit être abandonnée,


elle fut reprise aussitôt et en entier par le détachement du 1er Escadron qui fit 4 prisonniers dans la contre-attaque.

Les pertes sont :

Disparus :
Lieutenant De Witte
cavalier Gentil
cavalier Le Méec

Tués :
Brigadier Talibart
Brigadier Marteil
cavalier Duboz
cavalier Fillâtre
cavalier Ydrac
cavalier Divay
cavalier Le Rigoleur

Blessés :
cavalier Gourhan
cavalier Herbette
cavalier Calvez
cavalier Barbé
cavalier Foubert
cavalier Potel
cavalier Henry
cavalier Martin
cavalier Guillou



Sources :
Carte : Géoportail - © 2007 - 2010 IGN


Merci à Valérie

mercredi 24 novembre 2010

Ville fantôme, le temps du déminage (suite)


C’est la plus grande opération de déminage jamais organisée dans le département.
En cinq jours, les artificiers vont neutraliser l’équivalent de ce qu’ils ont géré en un an, l’an passé.
Un dépôt d’obus d’artillerie sommeillant depuis 1915 et qui abrite environ 1 652 obus de petit et moyen calibre, soit 30 tonnes d’explosifs. Voilà ce qui occupe, depuis hier matin et jusqu’à vendredi, vingt-six démineurs sur la commune de Coucy-lès-Eppes. Le coût du dispositif ne cesse d’être revue à la hausse. Hier, la directrice de cabinet du préfet, Myriam Garcia, évoquait la somme rondelette de 500 000 euros.

La suite sur l’union

La Grande Guerre dans les Weppes

Scène de nombreuses batailles lors de la Première Guerre mondiale, le territoire des Weppes garde les cicatrices de ce terrible épisode de notre histoire : cimetières militaires, mémoriaux, blockhaus…
À Fromelles, 250 corps de soldats australiens et britanniques reposent désormais dans le nouveau cimetière de Pheasant Wood.

La suite sur Lille métropole

Pendant la Première Guerre mondiale, huit cents hommes décédaient en moyenne chaque jour...


Les chiffres sont accablants : 1,3 millions de soldats déclarés « Morts pour la France », plus de 10 000 infirmières mortes sur le champ de bataille et pour les belligérants et leurs alliés, près de 10 millions de personnes tuées et environ 20 millions devenues invalides.
Pour sa 2ème conférence de l'année, l'Université Tous Âges avait invité Roger Morel, professeur agrégé d'histoire. Celui-ci a présenté la Première Guerre mondiale vécue côté humain.

La suite sur la voix du nord

L'art des Poilus exposé


Jean-Paul Doucet, photographe passionné, a présenté, à l'initiative de l'association Pastor, son exposition de photos d'œuvres de Poilus retrouvées dans les carrières du Chemin-des-Dames dans l'Aisne intitulée « Des carrières et des Hommes 1914-1918 ».

La suite sur l’indépendant

mardi 23 novembre 2010

La journée du 5 septembre 1914 pour le 276e R.I.


5 septembre 1914



Le 55 Don se porte en deux colonnes dans la direction de l’Est.
La 110e Brigade forme la colonne de gauche, le 276e en avant garde, dans l’ordre suivant :

6e Bon
Groupe du 13e d’artie
5e Bon

Itinéraire : Moussy le vieux, Thieux, Nantouillet, Plessis l’évêque
Arrivé à 1500m à l’Est de Nantouillet, le Lt Colonel détache la 24e Cie (Lt Jacomet) pour couvrir le flanc de la colonne dans la direction de St Soupplets et reconnaître les lisières du bois de Tillières. Cette compagnie est contrainte, en cours de route, de détacher un peloton en soutien d’artillerie et ne pourra envoyer, par suite, qu’une force insuffisante dans le bois.
La tête de colonne arrivait à 12 h à hauteur de Plessis l’Evêque, où le 276e devait cantonner. A ce moment, quelques dragons, débris d’un peloton du 23e, revenaient ventre à terre sur l’avant garde. Quelques minutes après, des obus, tombaient sur le 6e Bon et les batteries du 13e, qui commençaient à former le parc.
Le 6e Bon se met rapidement à l’abri des maisons de Plessis Evêque
La 21e Cie (Cape Truillet) reçoit l’ordre de se glisser par petits paquets, dans le bois de Tillières et de le nettoyer jusqu’à sa corne Est. Le mouvement s’opère très lentement à cause de la canonnade très nourrie ; néanmoins la Compagnie arrive à pénétrer dans le bois, qui est faiblement occupé ; elle arrive à la corne Est ;là le capitaine veut enlever avec les 3 sections qu’il a en main une batterie allemande placée à 200m, mais cette batterie a un soutien d’une Cie qui est bien masquée et dès que le mouvement en avant est prononcé, nos sections tombent alors sous des feux nourris d’infanterie ; le Capitaine Truillet et l’Adjudant Chef Routy sont blessés et la compagnie conduite par ce dernier qui n’accuse sa blessure qu’après avoir mis ses hommes à l’abri reflue en arrière dans le bois.


A 17 heures, le Lt Colonel est avisé de l’échec de cette tentative. A ce moment le feu de l’ennemi s’est sensiblement ralenti. Ordre est donné à la 22e Cie (Cape Dessat) de se porter dans le bois, de rallier les éléments de la 21e Cie et de dégager ce bois, qui était une menace pour notre flanc gauche. Le Capitaine Dessat réussit dans sa mission, arrive à la nuit tombante, à la corne Est du bois, mais tombe dans un guet-apens et est littéralement assassiné par les Allemands, qui, dès les premiers coups de feu avaient crié : « Ne tirer pas ! Nous sommes amis ! » La pénombre avait permis de faire, pour un instant, prendre l’ennemi pour des Anglais ou des Marocains, que l’on savait à proximité.
Les hommes des deux compagnies, se trouvant sans chefs, rentrèrent, par petits groupes, à Plessis Evêque Le 5e Bon était, de son coté, employé, d’abord à soutenir l’artillerie, puis à appuyer une attaque des Marocains entre Penchard et Villeroy
Le bataillon, lancé à l’attaque sans préparation suffisante de l’artillerie, déploya successivement ses compagnies ; mais sa marche en avant fut bientôt brisée ; les Capitaines Guérin et Huguin, les lieutenants de la Cornillère, Péguy furent tués, le Lieutenant Courtier fur blessé et un grand nombre furent mis hors de combat et les unités désorganisées furent ralliées sur la 17e Cie à peu prêt intacte. Le 5e Bon alla cantonner à Villeroy.

La journée du 5 septembre avait coûté au Régiment :

27 tués dont 5 officiers
135 blessés dont 2 officiers
300 disparus


Sources : Texte : SHD, SGA Mémoire des Hommes
Carte : Géoportail - © 2007 - 2010 IGN

Coucy-lès-Eppes, cinq jours pour dégager trente tonnes d'explosifs


A partir de lundi, 469 des 650 habitants de Coucy-lès-Eppes vont vivre cinq jours agités, avec un lever à l’aube et éloignés de leur domicile, pendant une bonne partie de la journée.
La découverte de ces 30 tonnes d’explosifs sur un terrain privé a de quoi modifier la vie quotidienne d’une partie de la population qui est tenue à l’écart du périmètre de sécurité, de 7 h 30 à 16 h 30.
Services de la préfecture, élus locaux, démineurs et gendarmes ont multiplié les contacts avec les habitants pour que ce bouleversement des habitudes, n’ait pas de retombées négatives sur le village. Tout semble prêt, avant l’intervention des spécialistes.

La suite sur l’Aisne-nouvelle

lundi 22 novembre 2010

L’exposition de Lanrodec (Fin)









Lucy-le-Bocage / Bois Belleau Une plaque en mémoire de combats meurtriers

Le conseil municipal de Lucy-le-Bocage a fait poser une plaque commémorative pour inaugurer un endroit du souvenir de la guerre 14-18. Elle est située au pied d'un poirier, nouvellement planté par Claude Bellanger (décédé depuis malheureusement), à l'endroit même où se trouvait un vieux poirier témoin des combats du bois Belleau.

La suite sur l’union

dimanche 21 novembre 2010

Le 46e R.I. en Argonne


8 janvier 1915




8 heures. Canonnade allemande de gros obus.
8 h 30. Le Comt Darc est tué et remplacé par le Capitaine Tortochot.
8 h 50. la gauche du Baton Darc est débordée. Les allemands percent sur le front de la 8e du 46e et 11e du 89e, leur gauche enfonce la 3e ligne du 89e qui lâche pied. 9 h 15. Ils arrivent sur le ravin des Meurissons : leur droite est maintenue par la 11e du 46e jusqu’à l’arrivée des Garibaldiens qui chargent.
9 h 30. Le Colonel blessé fait donner l’ordre au Capitaine Courtès de prendre le commandement du Régiment. 2 Cies du 76e viennent renforcer le 46e qui aidé des Garibaldiens résiste sur ses positions. Dans la journée violente fusillade mais sans attaque.
17 heures. Le Capitaine Courtès fait demander au Lt Colonel Levanier des renforts pour la nuit.



23 heures. Arrivée d’une Cie du 120e placée en réserve à la crée du ravin. Le Lt Colonel Levanier fait prévenir le Cape Courtès que 3 autres Cies du 120e vont arriver pour relever les Garibaldiens qui se trouvent à sa droite.
A la fin de la journée, le 45e est réduit à la 11e Cie et à quelques éléments épars qui porte le total de l’effectif prenant part à l’action à 136 hommes.

Tués : Comt Darc, Cape Demeunynde, Lieutt Monnier

Blessés : Lieutt Colonel Roller, Médecin Major de 1re classe Gerboux, Lieutt Colin, Lieutt Visconti, Lieutt Rabaté (doit être prisonnier), Comt Peyronnet

Disparus : Comt Guinard, Cape Faucher, Cape Tortochot, Cape Salmon, s/Lt Hardillier, s/Lt Talabat, s/Lt Martin, s/Lt Louben, s/Lt Girois,


Sources :
Carte : Géoportail - © 2007 - 2010 IGN

L’exposition de Lanrodec


Quelques photos de l’exposition, envoyées par Arnaud Jaffrelot




Merci à lui

A suivre …

La Bataille de Cambrai livre ses secrets grâce à Déborah, le tank, la survivante


Certaines histoires d'amour ne ressemblent à aucune autre. Celle qui lie Philippe Gorczynski à Déborah ne date pas d'hier. Difficile d'imaginer en effet la passion que nourrit le Cambrésien à l'égard de son char anglais... Aujourd'hui, dans le cadrede la célébration du 93e anniversaire de la bataille de Cambrai, le président du Tank de Flesquières raconte cet épisode de la Grande Guerre. Où comment rendre l'Histoire passionnante.

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