Vous souhaitez partager les archives de vos ancêtres lors de la première guerre ?

Contactez-moi

Merci

Vous recherchez un lieu, une carte, le parcours succinct d’un régiment, des photos

NOUVELLE MISE A JOUR LE 15 avril 2014

samedi 3 décembre 2011

En mémoire des soldats coloniaux


En 1899, un jardin d'essai colonial est créé, dans l’est du bois de Vincennes, avenue de la Belle-Gabrielle, limitrophe de Nogent sur Marne, pour permettre d'accroître les productions des colonies françaises.
L’exposition coloniale de 1907 a eu lieu dans son enceinte, des pavillons y sont construits, des villages reconstitués.

Pendant la première guerre, l’hôpital bénévole du jardin colonial est installé dans ces lieux. Il regroupe les combattants de l’Empire.


Une mosquée y est installée

Après la guerre, des monuments aux morts sont implantés sur le site tel celui des malgaches inaugurés en 1925


AUX CAMBODGIENS
ET
LAOTIENS
MORTS
POUR
LA FRANCE


AUX
INDOCHINOIS
CHRETIENS
MORTS
POUR
LA
FRANCE


AUX
SOLDATS COLONIAUX
DE LA
GRANDE GUERRE
1914 – 1918


1914
AU SOUVENIR
DES SOLDATS
DE
MADAGASCAR
1918


AUX SOLDATS NOIRS
MORTS
POUR LA FRANCE



Sources
Divers sites répondant aux critères de recherche ‘Jardin colonial et tropical’
Documentation personnelle

mercredi 30 novembre 2011

La dernière lettre



PACCARD Jules
né à Veyrins (Isere)
le 28/9/1892


Le 10 juillet 1915

Cher frère et chers parents,
Je t’écris ces quelques lignes pour te donner de mes nouvelles qui sont bonnes pour le moment et pour te dire que notre repos est terminé nous avons relevé le 22e alpins des tranchées emplacement plus ou moins bon car nos tranchées se trouvent à 400 mètres boches on préférerait être bien plus près car ils leur est trop facile pour nous marmiter.
Cher frère je peux te dire que nous avons passé quelques jours à l’arrière je t »assure que le temps a passé vite car quand on se sent un peu à l’aise à l’abri de la mitraille on est content, je ne sais quand ce métier finira car on commence tous à le trouver bien long enfin ne perdons pas espoir ni courage peut-être on est bien plus proche de la fin qu’on ne se croit.
En faisant la relève j’ai bien demandé si on ne connaissait pas Chamolay et Trillat mais personne ne les connaît d’abord je ne savais pas leur compagne et puis qu’ils sont nouveaux arrivés alors ils ont pas encore eut le temps le temps de faire connaissance. Voilà cher frère tout ce que j’avais à te dire pour le moment j’espère que ma lettre vous trouvera tous en bonne santé. Tu donneras bien le bonjour à la famille Mignot et Gallay et à Faure

Votre fils
et Frère qui vous embrasse
bien fort

Jules


Tombé à Metzeral
Le 11/07/1915




Mort pour la France.

Croix de Guerre avec palme, ordre de l'armée 2823 du 7/8/1915. (7ème Armée, N°44)
Pour bravoure, courage et dévouement.

Mortellement blessé en posant des fils de fer sur la tranchée (tué par un obus, ses compagnons blessés.)

Général D'Aubigny, commandant des dépôts du 55ème Bataillon de l'Infanterie

Extrait de l’historique du 28e B.C.A.

Relevé le 23 juin, le bataillon se reformait, dans la haute vallée de la Fecht, à Schiessloch et à Mittlach, villages situés à moins de 2 kilomètres de Metzeral, lorsque, le 29 juin il fut alerté vers 11 heures du matin. Après un très violent bombardement des hauteurs à l’est, de Metzeral, l’ennemi avait réussi à s’emparer de la cote 664. Rapidement, les 1ère et 2e compagnies se portent à la contre-attaque; par une marche audacieuse et qui déconcerte l’ennemi, elles traversent, en plein jour et à découvert, les vergers qui entourent Metzeral, puis, elles dépassent le village et gravissent les pentes de 664, s’accrochant au terrain et rampant jusqu’à distance d’assaut. Après quelques minutes de tir d’artillerie sur le point conquis par l'ennemi, le détachement s’élance à la baïonnette et reprend le terrain perdu. A la nuit, le bataillon tout entier occupait le secteur, depuis la rive droite de la Fecht (au nord) jusqu’au ravin de Meyerbühl (au sud). La période qui s’écoule de cette date au 8 octobre est une des plus pénibles que le 28e ait passées en secteur. Sans abris, dans un sol rocheux où tout travail était presque impossible le bataillon resta accroché aux flancs de cette crête aride. La chaleur fut constamment accablante et les grands jours d’été passaient avec une lenteur désespérante.
Les distributions ne se faisaient qu’une fois par vingt-quatre heures, entre 10 heures et minuit, et les nuits étaient employées à l’aménagement du secteur. Tout mouvement de jour était impossible, car l’ennemi, profitant de sa situation incomparablement plus favorable, arrosait le secteur d'obus, de torpilles et de feux de mitrailleuses, sans crainte de représailles. Chaque jour, son artillerie détruisait le travail que les chasseurs avaient opiniâtrement fait pendant la nuit, mais, la rage au cœur et, sans se rebuter, le bataillon poursuivait méthodiquement, l'aménagement de ses lignes. La proximité de l’ennemi ne permettant pas de planter les piquets nécessaires à l’installation de réseaux solides, il avait fallu créer, au prix d’efforts persévérants, des « araignées » , en fil de fer tressé, qui, reliées entre elles par de solides ligatures, étaient placées la nuit, en avant des lignes, et constituaient un réseau important. Les compagnies se relevaient deux par deux, tous les huit jours, et se rendaient à Mittlach ou à Schiessloch, afin de se nettoyer et de se reposer des fatigues extrêmes que leur imposait la garde de ce secteur ingrat.
L’ennemi se montrait actif, particulièrement devant le mamelon du Kioske et le rocher de 664, et ses grosses pièces d’artillerie, bien abritées dans la vallée de Munster, ne cessaient d’écraser les derniers débris des maisons de Metzeral.


Sources :
Photos et lettres, Monsieur COLLOMB Gérard, avec tous mes remerciements
Historique Pages 14 18
Canevas Collection personnelle

dimanche 27 novembre 2011

Bla bla bla ...


En préparant un sujet sur les monuments du jardin colonial, passez-moi l’expression mais j'ai trouvé de sacrées conneries sur le net !

Ce jardin a vu défiler le Tout-Paris de la Belle-Epoque, lorsqu'il accueillit en 1907 les Pavillons exposés à Marseille lors de l'Exposition coloniale. Plongé dans un sommeil forcé depuis plus d'un siècle, il a ouvert ses portes en 2003. Les pavillons, envahis d'herbes folles, illustrent les relations douloureuses de la France avec ses colonies. Entrée libre, ouvert le week-end de 11h à 17h30

Voir source 1

Je reprends

Ce jardin a vu défiler le Tout-Paris de la Belle-Epoque, lorsqu'il accueillit en 1907 les Pavillons exposés à Marseille lors de l'Exposition coloniale

Aucunes indications précises quant à la venue de ces pavillons en provenance de Marseille

1906 : Exposition coloniale de Marseille, du 15 avril au 15 novembre. Elle fut initiée et dirigée par Jules Charles-Roux. Elle attira 1 800 000 visiteurs venus visiter une cinquantaine de palais et de pavillons.
1907 : Exposition coloniale de Paris. Elle se tint au Jardin Tropical de Paris dans le Bois de Vincennes. 2 millions de visiteurs défilèrent devant les villages reconstitués.
1908 : Exposition Franco-Britannique de Londres (Franco-British Exhibition)

Voir source 2

Le site, qui dépend du ministère des colonies, accueille en 1907 une exposition coloniale, comme il y en a eu plusieurs à cette époque, reconstituant sur quelques hectares des villages d’Asie et d’Afrique, avec leurs constructions et, pour quelques mois, leurs habitants.

Voir source 3

Plongé dans un sommeil forcé depuis plus d'un siècle

Après la décolonisation, le site continue d’héberger les chercheurs, et principalement le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) qui, notamment, étudie et présente à la filière bois les espèces les plus exotiques, avant qu’une grande partie de l’activité du site ne soit délocalisée à Montpellier. Depuis, coexistent chercheurs du CIRAD et d’autres organismes comme le GRET (Groupe de recherche et d’échange technologique), Vétérinaires sans frontières…

Voir source 3

Personnellement, ma mère travaillant à l’ORSTOM pus l’IRAT avant de terminer sa carrière au CIRAD à Montpellier, j’y ai traîné mes culottes courtes le jeudi (et oui à l’époque le jour de congé pour les élèves était le jeudi) loin des bureaux et c’était un sacré parc de jeux,

Les pavillons, envahis d'herbes folles, illustrent les relations douloureuses de la France avec ses colonies

Vu le nombre de personnes étrangères, surtout africaines, que j’ai pu côtoyer jusqu’en 1974, je laisse le commentaire à son auteur, c'est du politiquement correct, ça ressemble plutôt à un manque de financement et la ‘rivalité’ entre organismes d’état et municipalité


Sources